- « Peut-être qu’un jour il deviendra un adulte, peut-être qu’il se souviendra qu’il a rencontré des travailleurs sociaux qui ont été prêt à l’épauler, pour mener à terme un projet, peut-être que ça lui donnera envie de repartir sur des bases nouvelles » (film La Sauvegarde en images)
- « L’image des jeunes est revalorisée, l’image du quartier est elle-même revalorisée, par le fait de faire de la peinture etc… tout le monde trouve quelque chose de positif dans ce type d’action » (film La Sauvegarde en images)
- « C’est vrai qu’on a des jeunes qui sont très abimés, qui n’ont plus du tout de repère, qui sont dans une violence telle et une souffrance telle, que c’est extrêmement difficile de rentrer en contact avec eux » (film La Sauvegarde en images)
- « Ils n’arrivent pas toujours à extérioriser, parler des blessures qu’ils ont pu avoir et qui sont souvent profondes »
- « Souvent de petit effectif, ces groupes manifestent une cohésion plus ou moins forte. C’est auprès de ces jeunes d’âges divers, sur les lieux qu’ils fréquentent ou qu’ils s’approprient, que l’éducateur aura à se faire accepter, puis reconnaître, au cours d’un processus d’immersion dans la vie d’un quartier, d’un territoire.[...]
« Le pouvoir ne se donne pas… Il se prend… » disait Saul ALINSKY, fondateur du travail communautaire aux Etats-Unis dans les années 50. Nous travaillons auprès des groupes dans les quartiers pour cela… Pour que les habitants puissent prendre une véritable place de citoyens dans la Cité, au sens athénien du terme »
(Extrait du témoignage d’un éducateur spécialisé
Source : Assemblée Générale de la Sauvegarde de Seine-Saint-Denis . Juin 2012)